Des unités spéciales de la police ont tiré des gaz lacrymogènes sur les participants aux violences, qui, selon la police, étaient des groupes de partisans ou opposants au gouvernement érythréen, participant à une réunion à La Haye.
"Pendant les émeutes, des pierres, feux d'artifice et autres objets ont été lancés sur les policiers et les pompiers. Plusieurs émeutiers avaient des armes pour frapper les gens", a déclaré la police. Deux voitures de police et un bus de tourisme ont été incendiés.
Au cours des troubles, deux policiers ont été blessés à la main, un autre aux dents et un quatrième heurté par une voiture de police dans la confusion.
"Nos collègues ont été confrontés à une violence très intense et très grave", a déclaré Marielle van Vulpen, commandante de la police.
La police a procédé à plusieurs arrestations et lancé un appel à témoins et à images vidéo dans le cadre de son enquête.
"La violence exercée à l'encontre des policiers et de leur matériel est épouvantable et inacceptable", a réagi le maire de la ville, Jan van Zanen.
Le leader d'extrême droite anti-immigration, Geert Wilders, a posté sur les réseaux sociaux des images des heurts avec une légende en lettres capitales : "Arrêtez et expulsez".
"Pourquoi la moitié du monde est-elle autorisée à venir ici pour détruire notre pays, se battre entre eux, jeter des pierres sur la police et mettre le feu à leurs voitures?", a-t-il ensuite écrit sur X.
"Je veux devenir le Premier ministre qui mettra enfin de l'ordre dans tout cela", a ajouté M. Wilders, qui a remporté les élections en novembre, mais peine à former un gouvernement de coalition.
Quelque 25.000 ressortissants érythréens vivent aux Pays-Bas, selon les chiffres officiels du gouvernement.
Des groupes pro et antigouvernementaux se sont déjà affrontés, notamment l'année dernière, lorsque plusieurs personnes avaient été poignardées avant un événement célébrant l'indépendance de l'Érythrée de l'Éthiopie.
AFP
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